Le Maroc en camping car suite (3)

Etape du 26-03-2011

Nous sommes partis ce matin à la découverte de Tafraoute. La ville est entouré de montagne de gré et de granite rose on se croirait Ploumanac’h il ne manque que la mer. Capitale de la babouche, beaucoup d’échoppe d’artisan fabriquant des bouches et autre sandale mocassin de toute forme et couleur. En début d’après midi nous reprenons la route en direction des Gorges d’Aïd Mansour. Nous nous arrêtons au site des “ rochers peints“. Ce sont d’énormes rochers qui sont peint en bleu et rose. Nous reprenons la route des gorges le paysage est magnifique les photos ne peuvent pas redonner ce nous avons sous les yeux, et c’est bien dommage. Après une bonne vingtaine de Km à monter et descendre par une petite route étroite, nous atteignons la palmeraie des gorges, un havre de paix et de calme. Nous retrouvons nos Bretons de Crozon Claude et Yvette qui ont passé la nuit dans la palmeraie et c’est ce que nous ferons également. Après s’être raconté nos aventures ils reprennent la route de Tafraoute. Nous, nous resterons dormir dans ce lieu calme et reposant. Nous reprendrons la route demain en direction de Tiznit

Echope d'artisan cordonnier

Rocher de granit rose

Belle demeure dans les rochers

Gorges d’Aïd Mansour.

Gorge d’Aïd Mansour.

Etapes du 27-03-2011

En début de matinée, après une nuit sans aucun bruit et bien reposé, nous reprenons la route. Je dois faire très attention car la route à été endommagée sur plusieurs Km, le goudron a été arraché par le torrent, qui ne coule que lorsqu’il pleut. Toute l’eau des montagnes environnante rejoigne le torrent de la palmeraie. Je doit faire marche arrière par deux fois pour laisser passer des camions chargés de matériaux et d’hommes qui travaillent à refaire cette route. Nous prenons un auto stoppeur qui se rend au souk d’une petite ville à la sortie des gorges. Il n’est pas très bavard, mais avouera qu’il lui faut 5h de marche allé et retour. Pour aller chercher une tête de salade ça fait une belle ballade, de toute façons comme ils nous disent « vous, vous avez l’heure, et, nous, nous avons le temps. » ce qui est vrai nous on court toujours mais eux ils prennent le temps pour tout faire. La route jusqu’à Tiznit est très belle nous arrivons en milieux d’après midi au camping International. Le camping car est en place, et, comme nous n’avons pas encore déjeuné nous allons en ville manger et après repos. Les routes sont belles mais étroites et sinueuses donc je suis très attentif, surtout dans les virages en épingles à cheveux, les chauffeurs de camions mordent souvent la ligne blanche, et là, ça ne passe pas. Donc les 120 km sont très fatiguant.

Notre "bivouac" dans les gorges d'Aït Mansour

La route à été détruite par l'eau du torrent

Petit village sortie des gorges

Petit village isolé

Route dans la montagne étroite et sinueuse.

Etape du 28 -29 et 30-03-2011

Nous avons décidé de rester sur Tiznit du 28 au 30 mars. Nous retrouvons Jean et Maryse sur le camping ainsi que Gérard du 22 sans oublié Josy de l’île d’Oléron. Nous nous rapprochons notre canping car de Jean et Maryse, ils connaissent bien Tizint (le Maroc en générale) et nous guide à travers la ville, nous visitons le souk et la ville qui semble assez agréable. Danielle en profite pour faire des courses, surtout des légumes de saison qui sont à un prix défiant toute concurrence, haricots vert, petit pois, tomates…, fraises, melons, pêches…etc, fruits et légumes que nous récolterons dans notre jardin en France de juin à juillet. Prix du panier de légumes et de fruits pour plusieurs jours : 50 dirhams soit 5€. Ca ne vaut pas le coup de faire du jardin surtout qu’ils sont très frais et très bon. Nous reprendrons demain 31 la route en direction des greniers D’amatoudi.

Jean et Maryse devant un couscous au camping

Tiznit les remparts

Tiznit porte de la vielle ville

Tiznit

Etape du 31-03-2011

Après avoir salué Jean et Maryse et échanger nos N° de tél. portable nous prenons la route de direction Bouizaka et Amtoudi. La route longe le Djebel Ouarkziz. Nous apercevons des troupeaux de moutons et de chèvres, au loin, sur le flan des montagnes des tentes de nomades, toutes distantes les unes des autres. ce doit êtres des bergers, sans doute. Ils sont loin de toutes civilisations. Nous retrouvons des routes littéralement coupé en deux impressionnant ce que peu faire l’eau. Nous arrivons au village d’Amtoudi en tout début d’après midi. Le camping fait à manger que sur commande !!! Au village un petit restaurant nous fera un tajine de chevreau et ses légumes, une salade, orange en dessert arrosé d’un excellent thé à la menthe. Nous monterons demain visiter les greniers, les campings caristes présent sur le camping nous ont dit qu’il faut compter ¾ d’heure pour monter là haut à pieds. Cet après midi il fait trop chaud, nous partirons demain matin à la fraiche pour gravir la “montagne “. L’après midi nous visiterons la palmeraie et sa source à ne pas manquer nous a ton dit.

La route a été coupé en deux par des crues

Il faut quitter la route pour continuer

bouquet de palmiers

Pas toujours goudronnée.

Etape du 01-04-2011

Nous sommes parti de bonne heure 7h30 (un peu trop tôt et pour cause) à la conquête de cette “ petite“ montagne que nous avons gravi en ¾ d’heure, la pente est assez raide malgré les méandres du chemin muletier, très étroit. Ils étaient courageux pour monter les sacs de grains, ce devait être des mules qui faisaient ce travail, mais quand même, les hommes les accompagnaient donc il fallait monter et descendre. Une surprise nous attend en haut le gardien n’est pas a son poste ! Une bergère nous diras qu’il ne vient qu’à 10h, et il est a peine 9h, nous patientons déjà depuis un long moment, et, de plus le versant qui donne l’accès est à l’ombre, Danièle n’a pas très chaud, nous décidons de redescendre sans avoir pu visiter l’intérieur des remparts et des greniers, très très grosse déception, car nous ne remonterons pas, trop dur 2 fois dans la journée ! De plus nous sommes vendredi donc dimanche pour les musulmans et de plus le 1^er avril. Pas mal hein.

Ca monte!

Le sentier muletier est étroit.Il faut être attentif ou l'on pose les pieds

Giguantesque

Fortification des greniers

Incroyable! il faut le voir.

Tout en pierres

Nous ne pourrons pas aller plus loin! Domage.

Du haut on apercois le camping (le tiangle)

Du haut la vue est superbe

Etape du 02-04-2011

Nous décidons de reprendre la route en direction de Sidi Ifni nous y arrivons en fin d’après midi au camping El Barco face à la mer qui est très agitée les vagues sont très grosses, nous serons bercés cette nuit.Nous retrouvons des personnes que nous croisons très souvent depuis Erfound dans différents campings. Ce sont des Bretons, des côtes d’Armor (29) ils sont de Pordic en baie de St Brieuc, ils prendront la direction de Tata plus au sud, quand à nous, nous prendrons la direction d’Agadir et nous nous arrêterons à Tifnite, petit port de pêche. En chemin nous nous arrêtons à Aglout prés du port. Les pêcheurs sont spécialisés dans la pêche des homards. Nous nous faisons “baratiner “ pour en acheter, ils nous les proposent à 200 dirhams le Kg. Finalement nous achèterons deux de 500 g pour 170 dirhams le Kg soit à peine 17€. Nous n’avions pas de cocotte assez grande pour en acheté un gros. Comme vous devez vous l’imaginer, nous nous sommes régalés le soir même ! Nous nous arrêtons au camping international de Sidi Wassay. Nous sommes également face à la plage, le vent s’est affaibli, nous entendrons un peu moins les vagues.

Sidi Ifni ancienne enclave espagnole.

Sidi Ifni

Rue commerçante de Sidi Ifni

Mosqué de sidi Ifni

Etape du 03-04-2011

Nous reprenons la route en direction de Tifnite à l’entré de ce petit port un poste militaire garde l’accès. Des travaux sont en cours, il y aura bientôt un complexe touristique, dommage. Beaucoup de gens des environs se baigne. Le petit port à l’air délabré et les pêcheurs miséreux. Ici les ports n’ont aucune infrastructure, les pêcheurs remontent leurs grosses barques à bras sur la plage. Une dizaine de personnes sont nécessaire pour mener à bien l’opération.

Tifine Le port

Tifnite

Mise à l'eau des Barques

Etapes du 04-04-2011

Nous reprenons la route en direction d’Agadir nous rejoindrons le camping auberge Le Paradis Monade. Ce camping est tenu par des Français, la dame, est natif de st Malot, encore une Bretonne. C’est le camping le mieux tenue rencontré jusqu'à ce jours. Remarquable. Seul bémol, un peu éloigné d’Agadir, pour y séjourné plusieurs jours.Nous quittons le camping de bonne heure car nous voulons visiter la ville d’Agadir. La ville ne ressemble pas aux autres villes Marocaine et pour cause, partiellement détruite en février 1960 par un tremblement de terre. Les constructions sont en majeur partie des immeubles à 5, 6 étages souvent de couleur blanc. Une fois de plus nous n’avons pas de chance le souk est fermé le lundi et nous sommes lundi et pas que lui nous voulions nous promener dans le jardin d’Olhao, lui aussi fermé ce jour ! Celui de la vallée des oiseaux est ouvert, mais Elsa n’a pas le droit d’y rentrer !!! Nous continuons notre visite de la ville, Un énorme troupeau de dromadaire dans la ville, étonnant nous n’avions pas vu encore de troupeau d’aussi important, Surtout en ville.

Agadir la plage au fond

Agadir le port

Agadir

Agadir On aperçois le logo ci dessous sur l'arrêt de bus

Ce logo est sur tout les arrêt de bus d'Agadir. En Arabe et en Français.

Le camping auberge Le Paradis Monade. Remarquable et pas très cher 80

dirhams pour une nuit. Des tentes comme chambre ci-dessus tout le confort

Etapes du 05-04-2011

Nous quittons Agadir après déjeuné et nous prenons la direction de Taroudant puis la direction du fameux Tizi-N-Test par la R203 le sommet est 2135m, donc une longue très longue montéepour atteindre le sommet suivi d'une très longue descente également en direction D’Asni. Nous décidons de nous arrêter à quelques Km du sommet devant d’une auberge. Après avoir demandé l’autorisation au propriétaire, permission accordée, je me sens obligé de lui commander notre repas pour ce soir, au menu salade de tomate, omelette berbère, fruit 120 dirhams (12€). Nous rejoignons notre maison roulante,nous pensions passer une bonne nuit. Mais…ça ne sera pas le cas. Notre nuit à été assez mouvementée, une tempête nous a réveillé en pleine nuit, et quelle tempête, j’ai bien cru que le camping-car se serait “envolé“, ça fait drôle je vous l’assure, et en plus il s’est mis à pleuvoir. Quand on dort tout près d’un précipice sans barrière ni muret, on ne peut s’empêcher de penser au pire. J’ai vu la caravane 6,5m de long de notre fils Didier, lors d’une tempête à Cancale, avoir fait 5 ou 6 tonneaux sur plus d’une vingtaine de mètre poussée par le vent, incroyable mais vrai, éclatée, disloquée. Nous dormions à quelques mètres du précipice de plus de 1000 m de profondeur. Ouf ! au petit matin tout était redevenu calme. Le décor est splendide, la montagne est magnifique, sur les photos je ne suis pas sur que le spectacle soit reproduit à l’identique. Je conseille de faire cette route malgré toutes les difficultées rencontrées, et, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. La pluie sur l’autre versant en direction d’Asni à arraché la route par endroit, des coulées de boue descendues de la montagne m’oblige à faire de nombreuses manœuvres, des éboulis de rochers jonchent le bitume déjà bien endommagé, des petit torrents d’eau traverse la route par endroit. Nous continuons notre progression lentement, au détour d’une courbe nous apercevons un autocar arrêté à mi pente ainsi que plusieurs camions, je commence à me poser des questions, accident ? Ou la route est obstruée par des éboulis ? Je me rapproche des véhicules arrêtés, et, en contrebas un autre groupe de voitures et de camions à l’arrêt. Je demande au chauffeur des différents véhicules ce qui se passe, et là, ça la réponse est sans appel, il nous faut faire demi tour, un pont de la route s’est effondré sous une coulée de gravats en plus des blocs de rochers détachés de la montagne suite aux intempéries de la nuit. Les engins sont déjà à pied d’œuvre, à leurs dires, cela représente plusieurs jours de travail pour la remise en état de cette route. Donc, bon gré mal gré nous devons faire le chemin en sens inverse, et jusqu’à Taroudant soit environ 130 km dont 80 de montagne. Nous atteignons notre destinations a 17h environs depuis ce matin 8h30 et sans s’arrêter manger ce midi. Mais comme disent les jeunes TROP BEAU. Je ne regrette pas d’avoir fait toute ce chemin. D’ailleurs, je le referais au prochain voyage dans ce pays.