Danièle et Jean Claude

Etape du 06-04-2011

 Le camping est au pied des remparts de la ville, c’est un grand parking gardé ou nous pouvons y passer une nuit moyennant 20 dirhams. L’avantage c’est qu’il est en ville. Nous quittons Taroudant en début de matinée, direction Agadir. Nous prenons l’autoroute à Agadir → Marrakech. Cet autoroute est neuf, mise en circulation juin 2010 les décors sont somptueux, il traverse le Haut Atlas. Je sors  à Chichaoua 75 km avant Marrakech, nous déjeunons dans ce village. Nous repartons   La route est plus monotone car le haut Atlas est franchi et jusqu’à Marrakech le terrain est plat et sablonneux.

Taroudant

Vannier

Etape du 07 et 08-04-2011

 Nous sommes à  la porte  de la ville sur le coup de 16h. Le Camping Le Relais de Marrakech que nous avons retenu se trouve sur la route de Casablanca à la sortie de Marrakech. La Traversée de la ville n’est pas facile, les Marocains conduisent plus à l’intuition, que de respecter un code de la route…, un peu à la Parisienne. C’est une ville très belle et  touristique, beaucoup de Français y séjournent. Nous sommes sollicités  à chaque coin de rue, il est difficile de visiter le souk sans être  interpellé pour acheter  des babouches, des bijoux, des tapis, enfin tout ce qui se vend… c’est usant ! Ils perdent du commerce car on n’ose plus regarder tel ou tel article. Ils sont collants et fatiguants. La place Jemaa El Fnaa  a de quoi fasciner, de jour comme de nuit, quartier le plus vivant de Marrakech, voisine des souks, elle est le coeur touristique. Toutes les promenades dans la médina débutent et finissent ici. Dès 17 h, l'animation commence et Jemaa-el-Fna devient noire de monde. Charmeurs de serpents, diseuses de bonne aventure, groupes de musique et, le soir, des dizaines de restaurants ambulants assurent le spectacle. Les terrasses des cafés situées autour  offrent des superbes points de vue sur la place.

Autoroute Agadir-Marrakech

les jardin de la Koutoubia

le souk Marrakech

Rien ne se perd, panier, cruche, jarre, réalisés avec les vieux pneus! Incoyable! 

la place Jemaa-el-Fna

Etape du 09-10-04-2011 

Nous prenons la direction d’Essaouira, nous reprenons la route Chichaoua. La route est monotone. Nous décidons de rester au calme, une journée sans conduire me fera du bien. Demain Nous  reprendrons notre voyage en direction de Safi. Essaouira est une petite ville balnéaire également blanche et bleue, la partie touristique de la ville est très belle, l’arrière de cette ville, côté du port est beaucoup plus pauvre. Nous visitons Essaouira qui est une ville surprenante, Très belle ville côtière sa plage immense de sable fin, sa médina  blanche, le port grouillant de monde, autour des pêcheurs vendant leurs poissons tout frais sortis des bateaux,. Nous en profiterons pour acheter des cigales de mer, 1 kg acheté 40 dirhams, la chaire est très fine comparable à celle de la langouste. Le midi nous mangeons dans la médina, c’est une Française qui est au fourneau, la cuisine est raffinée, à goûter absolument, la Salade de lentilles à l’huile d’Argan, la Pastilla de poisson et fruits de mer,  la Pastilla de pigeons, et,  en dessert la mousse de fruits (orange) avec des pâtisseries marocaines (les cornes de gazelle…) excellent, le tout pour 200 dirhams soit 20€ pour nous deux. Sur le port des petits stands proposent des jus d’oranges ou de pamplemousses pressés devant nous, une incroyable saveur de fraicheur, à ne pas manquer. Nous quittons Essaouira en direction de Safi.

Chichaoua

Controle de la Gendarmerie Royale à l'entrée de Essaouira

Cigale de mer

Jus d'orange frais garanti!

Une des ruelles de la médina d'Essaouira.

Superbe marquetterie réalisée par des artisans en bois de thuyas!

Etape du 11-04-2011

Nous nous arrêtons au camping municipal de Safi. Safi est une ville industrielle, une usine immense de phosphate en bord de mer, son port est l'un des plus important du pays. Ainsi que de nombreux artisans potier. Nous quittons le camping, assez tôt  le matin direction  d’El Jadida, bien décidé. A la sortie le da ville  je me trompe de direction et me voilà parti sur une route pas très belle, comme je souhaite rejoindre la route côtière je tourne à gauche pensant retomber sur cette route, mais je m’enfonce dans la campagne ou de nombreux maraîchers, labourent, plantent, arrachent, toutes sortes de légumes. Pour irriguer se sont des ânes ou mulets qui tournent en rond autour des puits pour en extraire l’eau. Le système est archaïque mais a fait ses preuves de tout temps. Nous débouchons à l’entrée dune petite ville  nommée Had Harrara, nous traversons une grande place qui, de  par sont état de propreté à du accueillir hier dimanche, le souk, il a dû y avoir beaucoup de monde à vendre et à acheter… A notre grande surprise un homme surgit d’une échoppe et nous demande de nous arrêter, visiblement  surpris (nous  aussi) et très heureux   de nous voir. Après quelques mots échangés nous nous retrouvons l’un et l’autre  assis sur une caisse “d’orangina “ recouvert d’un carton en guise de coussin autour d’un thé à la menthe, une autre personne est présente, c’est le directeur de la banque  “la seule“ de cette petite ville, il nous sert d’interprète car il parle assez bien le Français. Après avoir bu quelques verres de thé offert par le  commerçant  qui se prénomme M’Barek ,et trempé du pain chaud dans de  l’huile d’olive car ici c’est la tradition, c’est aussi bon que surprenant,  nous voilà conviés  à manger un couscous marocain chez lui. Il nous est impossible de décliner l’invitation, car  dans ses yeux  le refus  serait une très grande déception. 1 heure plus tard nous voilà attablé devant un énorme  plat de couscous Il n’y a que les hommes à notre table exceptée Danièle, les femmes ou filles de la maison mangent dans la cuisine, elles viendront nous saluer à la fin du repas arrosé du thé traditionnel.  Elles sont heureuses de parler avec Danièle“ les gestes remplaçant souvent la parole “. Elles  lui proposent de lui maquiller les mains avec du henné comme c’est la tradition ici. Nous sommes sur le point de quitter la maison ou nous étions accueilli par M’Barek maitre des lieux. Ce dernier souhaite poursuivre son invitation, et nous demande de rester ses invités jusqu’à demain. Nous sommes surpris une nouvelle fois.  Nous déclinons cette invitation car nous sommes gênés par autant et de gentillesse. Des gens  que nous ne connaissons que depuis 2 heures à peine ! En revanche nous serons incapable de refuser l’’invitation du directeur de la banque Mourtaji Abdenbi. Nous finirons chez lui reçu par son épouse devant un thé à la menthe accompagné d’une multitude de gâteaux  fait par elle et sa fille, et, après une visite des hauteurs de Safi, un repas copieux Marocain nous a été servi. Incroyable cette hospitalitée Marocaine. Ce  lien vous en dira plus.                                                                                             http://www.mezgarne.com/maroc/hospitalite.php

Safi

Coucher de Soleil sur Safi

Moulin à eau

route Had Harrara

Nous entrons dans Had Harrara! Hier dimanche, il y avait le Souk (marché marocain)

des détritus jonchent le sol,ils s'ajouteront à ceux de dimanche prochain.

L'échope de M'Barek est à la hauteur de la voiture.quand je prend la photo

Nous ne savons pas encore que nous boirons le thé avec lui dans son échope.

Monsieur M'Barek devans son échope

Danièle trempe son pain encore tiède dans l'huile d'olive

Le camping-car garé près de l'échope de M'Barek

Il n'était pas assez haut! Il fallait y penser!

Les femmes sont heureuses de paler avec Danièle. 

Couscous préparé par les femmes. notre interprète, Mourtaji notre interprète

mange avec ses mains.Nous nous prendrons la Cuillière plus facile.

Le thé est servi !

La joie se li sur le visage M'Barek. 

M'Barek sont fils et petits enfants.

Le thé et les gateaux est servi chez Monsieur Mourtaji à Safi

L'épouse de Mourtaji

Mourtaji et ses enfants. Sur les hauteurs de Safi

Etape du 12-13- 04-2011

Nous quittons une nouvelle fois Safi en direction d’El-Jadida. Nous pensons nous arrêter à Oualidia petite station balnéaire. C’est décidé nous nous arrêterons à Oualidia. 75 Km plus tard nous arrivons près de la plage d’Oualidia, le camping à été rasé et des engins s’affairent sur sont emplacement, après un petit tour, nous repérons des campings cars stationné sur une petite route juste devant la mer, Je m’engage dans la ruelle au bout de celle-ci un homme me fait signe de m’approcher. C’est Ibrahim le gardien du stationnement. Il faut savoir que tous les stationnements de parking ou autre son gérer par des gens habilités, et moyennant 5, 10, 15 Dirhams, voir un peu plus pour le stationnement d’une nuit. Votre véhicule sera gardé de jour comme de nuit, et, il ne risque absolument rien, formidable non. De plus se sont souvent des gens charmants. Ce sera le cas d’Ibrahim qui me proposera de vider ma cassette et faire mon plein d’eau, car, sur ce genre de stationnement, il n’y a ni vidange ni eau potable et bien sur pas d’électricité. Il nous place royalement juste devant la plage, ou nous avons une vue superbe sur la lagune circulaire avec une eau bleu et parfois émeraude selon la marée. Personnellement je trouve ce lieu magique et magnifique et d’un calme très reposant. Nous décidons d’y rester deux jours.

Juste devant notre porte

Oualidia